mardi 6 septembre 2016

CCCXXVII ~ Toujours l’été.

Alors que je m’agace vainement sur le nombre de « Ça y est, l’été est fini » qui fleurissent un peu partout (j’ai vraiment horreur de ces amalgames entre calendriers administratifs et rythme des saisons), je suis tout excitée à l’idée de découvrir les prochaines expositions qui vont rythmer l’automne et le début de l’hiver.

Ainsi, cette année à Paris (et un peu ailleurs) :
~ L’œil de Baudelaire au musée de la Vie romantique. L’occasion, peut-être de découvrir un peu mieux la partie critique de son travail, méconnue, et pourtant incontournable dans ce qui a forgé le goût romantique
~ Spectaculaire Second Empire, à Orsay, avec également une série de concerts
~ Oscar Wilde au Petit Palais (ainsi que les expositions sur l’art de la paix et les modernités Belle Époque)
~ Fra Bartolommeo : du dessin à la peinture à… Rotterdam. Je guetterai surtout le catalogue, je pense…
~ Franz Xaver Winterhalter au château de Compiègne
~ Les Temps mérovingiens au musée de Cluny, sans doute l’exposition que j’attends le plus, tant on sait peu de chose sur cette dynastie franque.  Je suis vraiment très curieuse de voir de quelles pièces elle sera composée.
~ Paysages d’Odilon Redon à Bordeaux
~ Dans les armoires de Joséphine au château de Malmaison.
J’ai rapidement jeté un œil à la saison 2017 qui semble prometteuse (surtout dans les musées néerlandais, argument supplémentaire pour partir visiter les Pays-Bas). Reste aussi la Mode au Moyen Âge qui se termine en janvier…

J’ai également décidé, cette rentrée, de visiter plus de petites maisons d’édition et de librairies indépendantes (au péril de mon compte en banque), toujours dans l’espoir de découvrir une avant-garde, mais aussi de soutenir de petits organismes. J’achète l’immense majorité de mes livres d’occasion, je ne suis pas sûre que cela soit toujours très constructif.

Quant à l’opéra et à la musique symphonique, plein de petits signets rythment mes programmes (rien qui ne m’emballe au théâtre pour le moment, je verrai sans doute au jour le jour). Parmi les plus plus attendus, aucun ballet (hâte de voir en revanche ce que cela donnera l’an prochain avec Aurélie Dupont à la direction de la Danse), mais Snegourotchka et Eugène Onéguine me font de l’œil (les Russes, toujours les Russes). Et à la Philharmonie, qui décidément aura été la meilleure chose qui soit arrivée à Paris depuis bien longtemps, beaucoup trop de choses paraissent intéressantes, dont, très prochainement, trois jours dédiés à Faust avec projection du film Phantom of the Paradise, un hommage à Nijinski, et… la liste serait trop longue. Si vous ne vous êtes jamais vraiment intéressé au programme de la Philharmonie, je vous invite vraiment à vous y pencher ; on y trouve aussi bien des concerts classiques que des mélodies Jazz, extrême-orientales, africaines, que sais-je sinon qu’il y en a pour plein de goûts différents. Et l’acoustique y est fabuleuse.

J’espère également cette année me tenir à ma résolution de regarder un film par semaine, résolution que je ne tiens lamentablement pas depuis deux ans.

Parce que je suis un peu paresseuse.
Pour le reste, réussir à ne pas trembler de colère dès que j’entends certaines considérations sur l’art serait un bon début.

2 commentaires:

  1. Oh ! Je n'avais pas relevé cette expo au Musée de la 'vie Romantique ! Je prend note, merci !
    C'est vrai que c'est agaçant de lire les personnes qui se plaignent de la rentrée !

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    1. Nous allons être gâtés pour les expositions cette année, je crois !
      Eh oui, j’essaie de ne pas y prendre garde, mais avec la fatigue mon agacement croît.

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