mardi 30 octobre 2012

XLVI

Dimanche dernier, j'ai assisté à la Tea Party d'Halloween, organisée par les associations RDRR & LCBR (ou comment créditer quelqu'un lorsque l'on est paresseux). C'était très sympathique : nous avons créé des Jack-o'-Lantern avec des oranges, mangé des gâteaux et des bonbons, joué aux Times Up (notre équipe a remporté la victoire !) et j'ai gagné une paire de boucles d'oreilles à la tombola de clôture (noires, avec un ruban à pois et des macarons). J'ai pris beaucoup de plaisir à revoir tout le monde après un retour de vacances assez chaotique... Merci encore pour cette initiative !

Voici mes quelques photos :







Celle-ci est de Sweetlolli, mais je l'aime beaucoup (on voit l'effort que j'ai fait sur le maquillage !)

J'en profite pour montrer ma tenue, dont je suis assez satisfaite comme elle a été conçue dans la nuit qui a précédé la Tea-Party (les insomnies, il n'y a que ça de vrai). On voit mal hélas mais il y a une sur-robe en voile par-dessus la jupe, ce qui rendait assez bien. J'avais crêpé mes cheveux mais comme d'habitude ça n'aura pas tenu très longtemps !

mon nail art :
  
 Bonus chat :
 

samedi 27 octobre 2012

XLV

J'ai enfin réussi à trouver l'énergie nécessaire pour parler un peu de l'exposition Cheveux chéris que j'ai été voir mardi dernier au musée du Quai Branly, là où, paraît-il, dialoguent les cultures (en tout cas c'est ce qui écrit sur le petit dépliant que j'ai eu à l'entrée). Je n'y avais encore jamais été, du coup ce fut une double découverte. 

Sous le pont de l'Alma coule aussi la Seine,
et les arbres ont enfin pris leurs couleurs d'automne.
Le musée se cache derrière un jardin et une gigantesque verrière,
que je n'ai pas vraiment réussi à joliment photographier... Tant pis.


J'ai bien aimé cette façon d'être plongé « ailleurs » avant d'arriver au musée à proprement parler : la végétation est dense, haute ; difficile d'imaginer que quelques mètres derrière soi des centaines de voitures sont en train de rouler à la queue-leu-leu...
Par contre trouver la billetterie est un véritable parcours du combattant, ou alors je suis franchement un cas désespéré pour tout ce qui touche à l'orientation (ce qui n'est pas à exclure). Le bâtiment est immense, il faut tourner longtemps avant de trouver l'entrée et l'accueil. Une fois les billets gratuits payés (ça me fait toujours rire), on doit traverser une sorte de passerelle en forme de demi-cercle, en pente ascendante, assez longue, suffisamment longue en tout cas pour se demander à nouveau si l'on ne s'est pas perdu (pourtant il n'y avait qu'une seule entrée ? *désespoir*). À la réflexion je crois que cette entrée démesurée fait partie du « processus mental » pour accéder aux collections. Tout est blanc, dépouillé, baigné de lumière, puis devient crûment sombre alors que l'on accède enfin au musée à proprement parler : tout est fait pour nous déboussoler et nous faire arriver presque perdu face à des objets par lesquels sont exhibées les racines de nos civilisations. Ou alors c'est juste pour faire marcher le touriste américain.

Enfin, l'exposition !

D'après ce que j'ai compris, elle est présentée comme une sorte de vanité, c'est-à-dire que l'on débute avec des œuvres qui présentent les cheveux comme ornement, signe de beauté, de virilité, d'angélisme même, en fonction de leur coiffure et de leur couleur. Ensuite vient la perte, la tonte, comme signe de vieillesse et de disgrâce, pour terminer sur le cheveu comme symbole religieux et spirituel. On commence avec des bustes de femmes, des tableaux romantiques, et tout s'achève sur des scalps, des têtes rétrécies et des momies. Le sentiment que j'ai ressenti en sortant est assez particulier, on passe vraiment de l'attribut gracieux au symbole d'une mort impénétrable et impitoyable. C'était la première fois que je me trouvais confrontée à une tête rétrécie (à gauche sur l'affiche de l'exposition), je suis restée bloquée devant elle une bonne dizaine de minutes tellement elle dégageait quelque chose de fascinant. Devant moi, une tête minuscule, dont les paupières, le nez, la bouche sont encore visibles, les cheveux en parfait état, et cette tête a un jour respiré, parlé, pensé ; tout ceci donne un peu le tournis. La tête sacrifiée et fraîchement coupée était cousue, bouillie, malaxée, jusqu'à avoir la taille d'un poing fermé... Un rituel mortuaire comme un autre, au fond. Mais des siècles après, surtout dans notre civilisation où la mort est devenue une chose vague que l'on relègue au fond des hôpitaux, voir un autre soi-même déformé de la sorte est très déroutant, quoique, peut-être, nécessaire pour remettre quelque orgueil en place...

Bref, mes photos sont toutes plus ou moins mauvaises, plutôt plus que moins d'ailleurs ! Voici celles qui s'en sortent le mieux :
Colette dans son jardin à 15 ans
Li-Yunne-Tchiaoo, lettré chinois de 57 ans
(cadré n'importe comment mais bon... *honte*)
L'exposition met beaucoup en avant la différence de statut de certaines coiffures d'une civilisation à une autre (par exemple, sur ces deux photos, la tresse des jeunes filles d'Occident face à celles des intellectuels d'Orient), mais aussi au sein d'une même civilisation : le crâne rasé des moines et des bagnards, les cheveux lâchés des sirènes et de Marie-Madeleine repentante... Il est très intéressant de voir quelques-unes de ces représentations confrontées les unes aux autres. 
J'ai vu également la photographie très forte d'une jeune femme tondue en 1945, un enfant dans les bras, poursuivie par une foule moqueuse et méprisante après qu'on lui a enlevé le symbole de sa dignité de femme, sa chevelure. Sans chevelure, il y a preuve de trahison, et raison de brimer. L'exposition a aussi touché du doigt quelques mouvements contestataires comme le punk, en soulignant comme la coiffure, ou son absence, peut également être une volonté de contrôle de soi et de refus des institutions établies (ce qui vaut aussi, d'une certaine manière, pour la tonsure, ce que je trouve amusant).

Buste en bronze d'une femme noire, XIXe siècle.
Si ma mémoire est bonne, c'est le buste de Marie-Amélie
de Bourbon, reine des Français, mais il est possible que
je me trompe...
La Liseuse, Jean-Jacques Henner.
Ma photo était trop mauvaise, j'ai trouvé celle-ci sur ce Tumblr.

Je suis une mauvaise fille, j'ai commencé par parler de la fin alors que je n'ai que des photos du début ; j'ai toujours autant de mal à photographier des objets cultuels ou spirituels, du coup, je me limite aux tableaux et autres sculptures... ce qui ne m'empêche pas de les rater ! Bref, mon billet est assez désordonné (comme souvent...) ; j'espère quand même avoir rendu justice à cette exposition. Quoiqu'il en soit, si vous avez l'occasion d'y aller, faites-le : c'est une bonne et belle gifle.

jeudi 25 octobre 2012

Review Thé Box

Pour celles et ceux qui ne le sauraient pas, la Thé Box est un site Internet qui propose chaque mois un assortiment de thés pour 15€50 FDP compris. Selon le magazine Elle des sources fiables, la mode des Box bat son plein, et comme j'aime le concept des boîtes surprises ainsi que le thé, j'ai été faible et j'ai craqué. 

Service : 
C'est tout bête : on choisit de s'abonner pour 1, 3, 6 mois ou un an, et on paie par carte bancaire sur leur site via une page sécurisée CIC – si ma mémoire est bonne. Les Box sont expédiées chaque 15 du mois : le paiement doit donc s'effectuer entre un mois et un mois et demi à l'avance selon le mois où l'on souhaite la recevoir. Par exemple, je me suis abonnée pour un mois début septembre, j'ai donc reçu la Box d'octobre. Et si je recommande une nouvelle Box début novembre, je recevrai celle de décembre, et ainsi de suite. Je précise également qu'on ne connaît pas le contenu des Box à l'avance, seul leur thème est dévoilé au début de chaque mois. C'est donc une réelle surprise à la réception du colis ! (et moi j'aime les surprises).

Communication :
Sobre et pas envahissante, tout ce que j'aime. Ma boîte mail n'a pas été envahie de publicités ou d'offres promotionnelles : un message pour me dire que ma commande a été envoyée, un autre à la réception pour me demander si j'ai été satisfaite. Evidemment ces messages ne sont pas personnalisés, mais tant que le service est efficace, ça ne me dérange pas plus que ça.

Expédition :
Le colis est envoyé par Colis Privé avec un numéro de suivi. C'est un envoi France-France, donc RAS au niveau des douanes ou autres frais.

La commande en elle-même :
Enfin, les photos ! Le thème de la Box était : Actors Studio. J'étais légèrement déçue par ce choix ; l'ambiance cinéma à l'américaine, bien que je voie son lien avec l'automne, n'est pas vraiment celle que je préfère (autant dire que ce n'est pas ma tasse de thé, muhahaha). Et puis bon, même si au fond je m'y attendais, tous ces thés en sachets m'ont un peu rebutée, je suis beaucoup plus thés en vrac. Malgré tout, j'ai eu droit à quelques bonnes surprises.

La jolie boîte
Ouverte...
Gros plan.

Voici une review un peu plus détaillée des thés. Je la fais par ordre de préférence, de la moins bonne à la meilleure :

Coffea : Deux sachets de thé noir aromatisé, et deux sachets de verveine menthe poivrée. Aucun intérêt, totalement insipide. Alors que je faisais bouillir de l'eau, je me suis rendu compte en lisant un peu ce qui était écrit sur les sachets que les arômes étaient artificiels : ce constat se suffit à lui-même.
Harney & Sons : Thé noir à l'abricot, Oolong à la grenade, tisane au citron et « Paris Fruity Black Tea » (?). Les mélanges sont un peu moins insipides que ceux de la marque précédente, mais tout aussi artificiels ; tellement parfois qu'on ne sentait même plus le goût du thé. Désormais, j'éviterai cette maison.
Tea Tower (thés bio) : Un thé vert à la menthe et un Chine lapsang souchong. Le premier est bon, sans plus, le deuxième est excellent, avec un goût fumé et puissant. Une bonne surprise après les Harney & Sons que j'avais bus à la suite (et qui me faisaient râler sur la Thé Box plus qu'autre chose).
Betjeman & Barton : Le thé Pouchkine, seul thé en vrac de la Box. J'aime le thé et j'aime Pouchkine, je me faisais donc une joie de le goûter, sauf que... j'ai cassé ma théière en le préparant. Donc je le place au milieu/haut de ce classement : j'en ai de bonnes attentes (il est aux agrumes), mais je ne sais pas encore ce qu'il vaut. La maison Betjeman & Barton possède un bar à thés à Paris, j'y ferai un tour en novembre pour me faire une meilleure idée. Et je rachèterai une théière, aussi...
Dilmah exceptional : Un peu réticente devant le nom de la maison (je suis toujours très méfiante devant les « wonderful », « high quality » et autres « exceptional »), je me suis pris une belle claque pour des thés en sachet. La Box contenait un thé vert à la menthe et au miel, une infusion d'agrumes, un thé ceylan et un thé noir aux amandes. Ce dernier est juste excellent, très équilibré : les amertumes du thé et de l'amande se mariaient merveilleusement bien. J'ai oublié de vérifier si les arômes étaient artificiels ou non : si oui, je serais très déçue, mais je pense que je rachèterai malgré tout de ce thé aux amandes, au moins pour les pauses au travail (ce sera toujours mieux que du thé Super U).
Et enfin... Deux bonbons de Pu Erh Yemaya. Alors lui, je l'ai sincèrement aimé, et pourtant je ne l'avais pas préparé de la meilleure des manières (il est recommandé de ne le boire qu'à partir de la deuxième infusion, ce que je n'ai pas fait). Le Pu Erh a vraiment un goût indescriptible, très fumé et très doux : j'avais lu quelque part « un goût de terre mouillé », c'est exactement ça. Enfin, disons plutôt que cela correspondrait à la sensation que j'attribue à la terre mouillée, comme je n'en ai jamais mangé. C'est un des thés les plus poétiques que je connaisse, et ce fut une excellente surprise d'en trouver dans la Box.

Quelques mignardises accompagnaient les thés : trois petits chocolats bons mais sans grand intérêt selon l’Ohm (qui a très activement participé à cette review), ainsi que des sablés au vin blanc (surprenants mais délicieux, je les ai mangés avec le thé à la grenade Harney & Sons et ça passait assez bien). La Box contient aussi trois cartes postales autour du thème et un « cahier des saveurs » avec des recommandations sur la préparation et la dégustation des thés et des mignardises.

Bref : 
J'aime le concept et j'ai été séduite par quelques-uns des thés proposés : je commanderai donc volontiers une nouvelle Thé Box, mais sans doute pas tous les mois. C'est un bon moyen de découvrir de nouvelles maisons, cependant en recevoir une par trimestre ou par saison est à mon sens largement suffisant. En ce qui concerne le prix, je trouve la somme de 15€50 plutôt acceptable, en tout cas les bonnes surprises que j'ai eues ne me font pas regretter d'avoir cédé à ma curiosité.

dimanche 21 octobre 2012

30 Days Mori Challenge Days 24 till the end.

Day 24 : Give us a Mori Girl inspired vignette ! (a short, impressionistic scene that focus on one moment or gives a particular insight into a character, idea, or setting). Don't fret too hard over it, we're not all writers by trade, haha.

Haha ! Joker.

Day 25 : What's your favorite animal and why ?

Mon animal favori est le lynx, mais je ne sais pas vraiment pourquoi. Ce n'est pas l'animal le plus imposant ou le plus majestueux, ni même le plus mignon, ou quoi que ce soit d'autre... pourtant c'est celui qui m'émeut le plus. Je suppose qu'il est parfois difficile d'expliquer l'affection que l'on ressent pour une catégorie de personnes, d'animaux ou même de végétaux. En tout cas, lorsque j'étais plus jeune et que j'aimais m'inventer une vie parallèle, je me plaisais à m'imaginer élevée par des lynx.

Day 26 :  When you're out in nature, where do you often find yourself ? (in the woods, a lake, a river, etc. What's your favorite spot ? describe it for us !)

Euh... Dans le métro ? (la vie de parisienne est parfois triste).
Plus sérieusement, je sors trop rarement du monde urbain. Même lorsque je pars en vacances, c'est généralement pour visiter... des villes. Néanmoins l'un de mes meilleurs souvenirs à la campagne est un après-midi passé à lire avec l’Ohm dans les vignes, en haut d'une colline de Champagne.

Day 27 : What's your favorite farytale or myth ?

Undine, la Lorelei, la petite sirène... Et la figure d'Ophélia. De l'eau, de l'eau partout !

Day 28 :  Has getting into Mori Girl changed your perspective on life ? How so ?

Non, pas vraiment. Un peu comme le lolita, c'est parce que ma vie prenait tel ou tel tournant que le mori est entré dans ma vie. Même avant de le connaître comme style à part entière, j'avais déjà passé des journées habillée d'une façon qui s'approchait de ce qui est désormais défini comme mori. Je pense que c'est le cas de beaucoup de personnes, d'ailleurs.

Day 29 : What other fashions are you interested in, if any ? 

Le lolita, l'otome, le dolly, parfois même le cult party et le gyaru... Chanel, ça compte? Je rêve d'un de leurs tailleurs, quand j'aurai une quarantaine d'années.

Day 30 : Describe your ideal Mori Girl day.

J'ai déjà eu des Mori Days absolument parfaits. À la campagne avec l’Ohm, nous nous réveillions pour regarder le lever de soleil sur la Marne, pour nous recoucher ensuite et émerger vers 11 heures. Nous préparions un pique-nique, puis marchions une heure durant jusqu'au sommet d'une colline pour manger, lire, prendre des photos de nuages et faire la sieste. Le temps passait lentement, et lorsque nous voulions rentrer nous passions par un chemin différent pour voir un lac où se promenait un cygne... Le soir nous allumions un feu de cheminée, buvions du thé et parlions de tout et de rien. C'est vraiment tout ce que j'aime dans le mori. Le calme, la contemplation. Profiter d'un lieu reculé du monde et des soucis qu'il génère. Et si, en plus de tout cela, je pouvais me perdre dans la forêt et voir un lynx folâtrer au côté d'une mystérieuse jeune fille, ce serait réellement magique.
Je me contenterai de l'imaginer, pour l'instant.

jeudi 18 octobre 2012

XLIII

Ma mère, que j'ai vue samedi dernier, m'a passé trois thrillers écrits par des japonais ou sur le Japon. Elle m'avait déjà prêté la biographie de Hannah Arendt que je n'arrive pas à avancer – je la lis deux pages par deux pages parce qu'elle contient pléthore de détails trop intimes qui me gênent vraiment.

*deux pages* Ah, non, je ne peux pas lire ça. Mais c'est tellement rare que ma mère me prête un livre ! Allez, faisons un effort. *deux pages*. Ah, non, je ne peux pas lire ça. 

Et ainsi de suite...

Bref, du coup, pour combler ce tout petit rythme de lecture, je me suis précipitée sur Ring, le livre qui a inspiré les fameux films d'horreur que je n'ai pas vus. Et au-delà de l'histoire, que j'ai trouvée sympathique mais sans plus (je n'ai pas eu peur une seule fois, donc je pense regarder le film pour voir si je suis vraiment si insensible), j'ai été clairement choquée par le manque de soins dont l'ouvrage a bénéficié en pré-publication. Les fautes étaient tellement nombreuses que je me demande si le livre a été corrigé. Je pense que l'horreur doit être un genre si méprisé par l'intelligentsia littéraire française que les maisons non-spécialisées ne prennent même pas la peine de payer quelqu'un pour relire les épreuves... Sauf que là on touchait le fond, au-delà des banales coquilles, j'ai eu droit aux fautes de logique (« Plus que 10 heures à vivre », dit le héros à 10 heures du matin alors qu'il meurt à 10 heures du soir ; bien ! essaie encore), de cohérence (« Alors, tu as du nouveau ? » demanda le héros tout excité. « Voyons, ne te mets pas en colère de la sorte ! » répondit son interlocuteur. Hum.), sans compter les mots qui manquaient, les noms qui changeaient d'orthographe d'une page à l'autre, un vrai calvaire. Du coup, maintenant, j'ai envie de boycotter l'éditeur (Pocket) pendant un certain temps. Je sais bien que ça ne changera rien à leurs priorités éditoriales, à l'organisation de leur budget ou je ne sais quoi, mais au moins ça soulagera un peu ma conscience et mes yeux. Mon argent n'ira pas chez eux (et comme ça ils engageront encore moins de correcteurs. Pff. Ou alors je postulerai pour travailler chez eux, et ce seront eux qui me paieront pour les lire. Alors je pourrai claquer dignement la porte en disant à propos de X livre : «Non monsieur, je ne cautionne pas cela. » *Comme ma vie est merveilleuse dans ma tête*).

Sinon, je suis en vacances depuis hier, pour une semaine. Pour le moment j'en profite en buvant du thé et en passant trop de temps sur des sites de vêtements. J'ai eu un énorme coup de cœur pour une blouse Alice and the Pirates d'ailleurs. Le mois prochain, j'aurai assez d'argent pour me l'acheter. Mais je ne le ferai pas. Parce que je suis une femme forte.

Et en plus elle se lace dans le dos... 

mercredi 17 octobre 2012

XLII

Jeudi dernier, je suis allée voir l'exposition sur le thé au musée Guimet avec des amies lolita (Pandora, Rehem, Sweetlolli et Aëlin). Ce fut un plaisir de les revoir, en plus chacune d'elles était particulièrement bien habillée ! Quelque chose de très otome-ish se dégageait de notre petit groupe – ce que pas mal de gens ont bien compris en nous demandant une bonne demi-douzaine de fois si nous étions étudiantes en art. 


À l'entrée, une hôtesse nous proposait du thé Guimet, créé exclusivement par le Palais des Thés à l'occasion de l'exposition. Ce n'était pas mauvais, quoiqu'un peu trop tiède et insignifiant, mais bon, je ne dirai jamais non à une tasse de thé (sauf si on me proposé à nouveau ce thé ignoble bu à Angoulême il y a quelques mois, saveur crumble fruits rouges. Juste urgh.). Avant l'exposition à proprement parler, nous avons pu nous instruire devant une brève série de photos illustrant les différentes variétés de thé ainsi que ses modes de cueillette, ce qui m'a donné une intense envie de thé impérial.
Les différentes pièces exposées se composaient surtout des illustrations et des instruments en vogue en Chine et au Japon du VIe siècle à nos jours. J'étais un peu déçue du peu de place laissée à l'Inde et à la Russie, et je n'ai pas eu l'impression d'apprendre grand chose de plus que ce que j'avais lu dans le livre sur le thé offert par l’Ohm pour mon anniversaire, mais ce fut très agréable de voir tous les ustensiles dont se servaient les maîtres de thé voilà plus de 10 siècles, ainsi que leur évolution.

Je n'ai quasiment pas pu prendre de photos (pourtant cette fois-ci, j'avais pris mon portable...) ; un vigile m'a repérée rapidement et m'a priée de ranger mon appareil. J'étais assez agacée, d'autant plus que je fais toujours attention à ne pas mettre de flash ou quoi que ce soit pour ne pas abîmer les pièces exposées, mais en fait j'ai appris que l'interdiction n'a rien à voir avec la protection matérielle des œuvres... En fait, lors des expositions temporaires, certains des musées qui prêtent le contenu de l'exposition refusent que les objets qu'ils ont prêtés soient pris en photo en dehors de leur musée. Dit comme ça, j'avoue que je trouve la réclamation assez dérangeante, car je suis une grande naïve qui s'imagine qu'une fois qu'un objet est dans un musée il devrait être visible et partageable (dieu que ce mot est laid) par tous, mais bon. J'imagine qu'il y a plein d'autres aspects  juridiques et pratiques quant à cette question que je n'arrive pas à me représenter : si vous avez plus d'informations sur le sujet, n'hésitez pas à m'éclairer ! Quoiqu'il en soit, j'ai tout de même réussi à photographier l'une des pièces qui m'a le plus marquée :

Chajiu Lun : Discussion entre le thé et le vin,  Wang Fu, Xe siècle.
Apparemment le vin était très prisé des esthètes avant l'arrivée du thé en Chine, qui a vu le monde intellectuel chinois se scinder en deux (d'un côté les philosophes et artistes amis de la volupté et du vin, de l'autre les philosophes et religieux qui voyaient dans le thé une boisson spirituelle). Ce manuscrit retranscrit la dispute qui a eu lieu avant que le thé ne devienne dominant. J'aurais adoré que le musée en propose une traduction : ce doit être passionnant à lire. 

À la sortie de l'exposition, nous nous sommes amusées à lire les commentaires laissés dans le cahier destiné aux visiteurs, et nous nous sommes dirigées vers l'espace dédié au Palais des Thés qui proposait de respirer certains de ses crus. Une petite feuille était disponible pour noter le nom de ceux qui nous avaient plu... Intelligente manière de se faire de la publicité ! J'ai craqué pour beaucoup d'entre eux : si je m'écoutais, je ferais une belle razzia !

Clafoutea nous a rejointes à la sortie, et nous avons décidé d'aller au Tea Corner. Nous avons dû laisser Rehem en chemin, elle devait prendre le train... J'espère la revoir bientôt ! J'ai beaucoup apprécié sa tenue, la plus otome de nous toutes ! (je regrette de ne pas avoir pris de photo...).
Une fois au Tea Corner, je me suis rendu compte que les thés proposés étaient ceux du Palais des Thés (fil rouge de la journée donc !) ; j'en ai profité pour commander un thé des amants, dont le parfum m'avait ravie (thé noir, pomme, vanille, amande, cannelle, gingembre. Si automnal !).

J'ai pris un crumble pomme/spéculoos avec.
Le milkshake au matcha de Sweetlolli avait l'air
particulièrement bon ! 
Et après, il a fallu se dire au-revoir. Le temps passe vite, mais j'espère pouvoir refaire bientôt une sortie aussi sympathique que celle-ci !

dimanche 14 octobre 2012

30 Days Mori Challenge Days 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23 (!)

Day 17 : What's your favorite season and why ?

Aucune idée. Je sais que ce n'est pas l'été, c'est à peu près tout. Il y a tellement de belles choses dans chaque saison, le seul moyen de les départager est d'y trouver un détail qui m'insupporte... Et à part la chaleur, je ne vois rien.

Day 18 : Are you inspired by any foreign cultures other than japanese ? What about them inspires you ?

Lorsque j'étais enfant j'étais très impressionnée par ce que l'on a conservé de la culture Inca. Sinon... Je pense être attirée par beaucoup de cultures européennes, ainsi que par l'Inde, même si au fond je connais très mal ce pays. Je pense fonctionner plus par périodes historiques que par zones géographiques. Et puis, même si je suis très curieuse, je ne connais presque rien... Il m'est difficile de dire que je suis inspirée par autre chose que l'idée que je me fais de la culture d'un pays ou d'une civilisation. 
Ah, j'aime beaucoup la culture grecque antique aussi. La mythologie, la fatalité... *chantonne du Offenbach*.

Day 19 : Are you inspired by your own culture ? If so, how do you encorporate it ?

Je pense sincèrement que la culture française est l'une des plus belles qui existent. Après avoir arrêté mes études, je savais que je voulais m'y consacrer d'une manière ou d'une autre ; j'aime son histoire, ses artistes, et surtout, sa langue. J'entends trop souvent autour de moi que la France est un pays fini, ce qui est peut-être vrai d'un point de vue économique, néanmoins je refuse que sa culture soit abandonnée à cause de cela (je ne dis pas ça sans raison, j'ai souvent eu droit à quelques remarques de la part de mes parents parce que je  m'intéressais plus à la littérature française qu'aux philosophies et romans anglo-saxons, alors que c'est l'avenir). Du coup j'essaie, à mon niveau, de l'intégrer et la préserver autant que possible. 
Je n'ai pas vraiment le sentiment d'avoir répondu correctement à la question. Tant pis !

Day 20 : How do you feel about the fairly prevalent use of fur in Mori Girl ?

Difficile d'imaginer une mori girl d'hiver sans fourrure... Forcément. Il faut bien se protéger du froid, dans la forêt !
Plus sérieusement, l'usage de la fourrure ne me dérange pas tant qu'elle est vintage. L'acheter d'occasion ne rapporte rien au chasseur ou éleveur qui l'a tué, et ne soutient donc pas le commerce des animaux morts. Et puis, que faire de la fourrure d'un animal mort il y a 50, 60 ans ? La détruire reviendrait pour moi à tuer l'animal une deuxième fois, en éliminant et reniant ce pour quoi il a été contraint de mourir. Je tiens à préciser que j'ai la même logique pour le cuir... Je n'achète mes chaussures ou sac de cuir que d'occasion.

Day 21 : Where do you get most of your Mori Girl closet ?

Partout et donc nulle part. Je fais avec ce que j'ai. Je dépense trop dans le loli pour me permettre d'acheter d'autres vêtements... Mais j'aimerais tellement passer une grosse commande chez Wonder Rocket !

Day 22 : What trends do you see taking the Mori Girl community by storm soon ? 

Le OTT ? L.O.L.
(Le pire, c'est que je plaisante à moitié.)

Day 23 : Is your hair long or short ? What's your favorite hairstyle ? 

Mes cheveux mesurent 52 cm (c'est précis !). Après, longs, courts, c'est subjectif : je les trouve encore trop courts. Il y a à peine trois ans ils en faisaient bien 30 de plus...
Quant à ma coiffure préférée, mes préférences changent assez régulièrement. En ce moment j'ai un faible pour les couronnes de tresses avec des fleurs. 

samedi 13 octobre 2012

Review Ainahaina.

Pour celles ou même ceux qui ne le sauraient pas, Ainahaina est une boutique Rakuten spécialisée dans la seconde-main de vêtements et d'accessoires Vivienne Westwood (sans doute ont-ils un magasin physique aussi, j'avoue que je ne me suis pas renseignée). Cela faisait des années que je regardais avec envie toutes leurs pages remplies de merveilles, mais je n'avais jamais osé commander chez eux jusqu'à ce que je tombe sur le sac dont je rêve depuis près d'une décennie, si ce n'est plus.

A droite ! *ici, imaginez plein d'étoiles dans mes yeux*
Le sac était en vente à la mi-septembre, à peu près 18 jours avant ma paie. Je décidai sagement d'attendre octobre pour me le payer, en priant pour qu'il ne parte pas avant. Le 1er octobre au matin, avant que je ne parte travailler, il était toujours là. En rentrant, quelqu'un l'avait acheté. 

Intense frustration.

Heureusement, quelques pages plus loin, le même modèle était en vente pour 3 000¥ de moins. De grandes griffures sur le cuir expliquaient cette différence de prix, photos à l'appui. Je me décidai tout de même à le prendre, quitte à rendre visite à un maroquinier si l’Ohm ou moi-même n'arrivons pas à le récupérer convenablement...
Et hier, après dix ans et dix jours d'attente, j'ai enfin pu le tenir entre mes mains ! Voici donc venu le moment de la review à proprement parler.

Service : 
Mettre ses achats dans le panier et les payer par la suite est très simple via leur page en anglais. Le paiement s'effectue par carte bleue ou virement bancaire (et non, pas de Paypal... ça me surprend presque maintenant !) ; on reçoit ensuite un mail automatique pour récapituler la commande, un autre mail pour confirmer la réservation, et enfin un dernier message pour informer du montant des frais de port. Bref, rien d'incroyable, mais ça fonctionne parfaitement, et c'est l'essentiel.

Communication : 
Le service dédié à la clientèle étrangère parle un anglais parfait, donc je n'ai eu aucun problème pour comprendre ou me faire comprendre. Le mail de confirmation m'est arrivé un peu en retard, j'ai donc eu droit à un message d'excuse tellement poli que j'en étais presque gênée ! Afin d'éviter les frais de douane, je leur ai demandé s'il était possible de minorer la valeur du colis lors de l'expédition : ils m'ont répondu qu'ils le feraient sans problème et qu'ils le déclareraient sous forme d'envoi de particulier à particulier. 

Expédition : 
Le colis fut envoyé via EMS et est arrivé en trois jours ouvrés. Malgré tout j'ai eu droit à des frais de douane car la valeur du colis n'avait pas été suffisamment abaissée pour y échapper... Mais je ne vais pas en tenir rigueur à Ainahaina, c'est déjà très sympathique de leur part de rendre ce service. Et mon côté patriote (il existe donc ?) n'a au fond rien contre le fait de payer 10 euros de TVA, ce sont plutôt les frais de dossier qu'une société privée reçoit sur un impôt qui me chiffonnent. Mais bon, là encore, ça n'a plus aucun lien avec la review en elle-même, simplement une légère frustration qui avait besoin de s'exprimer ! 

État du sac :
Il est clairement abîmé, l'avant du sac est rayé à plusieurs endroits, mais les photos vues sur le site correspondaient parfaitement à ce que j'ai reçu, donc là encore rien à redire.

Bref :
Je n'hésiterai pas à commander à nouveau chez eux ! La relation avec le service clientèle est parfaite, les photos correspondent exactement à ce que l'on reçoit, j'en regretterais presque de ne pas avoir sauté le pas avant !

Une photo pour finir, en attendant qu'il soit le crémé et ciré avec amour : 

*soupir d'aise*
Cliquez ici pour découvrir (ou pas) Ainahaina !

EDIT :J'ai depuis été informée que Ainahaina est en fait une sous-branche de Closet Child qui a bien sa boutique physique à Harajuku ! 

dimanche 7 octobre 2012

30 Days Mori Challenge Day 16

Post at least 5 photos that inspire you.








1. Photo tirée du magazine Spoon.
2; 3; 4. Photos personnelles.
5. Alice Auaa FW 2012
6. Manteau de soirée de la fin du XIXe siècle, issu du Metropolitan Museum of Art
7; 8; 9. Trouvées dans mes dossiers, aucune idée de la source...
10. Illustration de Arthur Rackham pour le conte « The Old Woman in the Wood »

samedi 6 octobre 2012

30 Days Mori Challenge Days 11, 12, 13, 14, 15.

Day 11 : Name 5 of your favorite Mori Girl style songs or musicians, even if they are not explicity "mori".


Ravel ~ Introduction et allegro pour harpe, quatuor à cordes, flûte et clarinette.
(J'ai l'impression qu'à chaque fois qu'on me demandera une de mes musiques favorites pour telle ou telle chose je la citerai. En même temps, je la trouve juste... Bref.)

Ravel ~ Miroirs n°2, « Oiseaux tristes »
(Oui, encore du Ravel, mais... *soupir*)

MoomLooo ~ A Girl of a Skin Coloured Blanket n°2

And Also the Trees ~ Beautiful Silence
(J'en avais déjà parlé dans le Lolita Challenge, mais cette musique est vraiment parfaite pour une tasse de thé à la campagne avec la pluie qui tombe. Dons, la revoilà.)

Okami OST ~ Agata Forest
(Et l'OST entière, de manière générale. Okami est un jeu mori, voilà tout.)

Day 12 : Name 5 Mori Girl style hobbies ! 

~ Rêvasser. S'asseoir en haut d'une colline et regarder les fleurs pousser en réfléchissant à tout et n'importe quoi.
~ Composer un herbier.
~ Cuisiner ses propres confitures et se préparer des goûters copieux avec un bon livre.
~ Tricoter et crocheter.
~ Élever un escargot *une pensée pour Cockdur et Mimi, les deux escargots que j'ai eus dans ma vie*.

Day 13 : What films, if any, inspire your Mori Girl look and life ?

Moonrise Kingdom. Je l'écris en grand parce que j'ai vraiment beaucoup aimé ce film, et je pense qu'une mori peut y trouver beaucoup d'inspiration pour ses rêveries. Sinon, pas mal de films des studios Ghibli, Mononoke Hime, forcément, mais je trouve Tonari no Totoro très mori aussi, tout comme Karigurashi no Arietti (je ne mets pas les titres français parce que je trouve la sonorité plus jolie en japonais).
Il faudrait que je me compose une filmographie mori, je ne suis pas très inspirée sur cette question (même si la première réponse a été quasi évidente) et je me sens assez inculte du coup...

Day 14 : Do you like to coordinate the colours in your outfits to match the seasons ? What colours do you think are more appropriate for each season, and why, if you'd like to explain ?

Avec ma garde-robe sombre, je ne coordonne pas particulièrement les couleurs de mes vêtements par rapport aux saisons, mais c'est quelque chose que j'aimerais faire de plus en plus, au moins pour les matières et les textures. Sinon, en ce qui concerne les associations de couleurs en fonction des saisons, je ne vois rien de bien original : du prune, beige, ocre, orange, kaki en automne, blanc, noir, bleu marine et marron foncé en hiver, etc. Une mori doit essayer de s'adapter à la nature, donc...

Day 15 : Post a photo of your favorite Mori Girl coordinate.

Après avoir parcouru de long en large mon dossier mori, je pense que c'est celle-ci :


Elle a un côté un peu enfantin et mystérieux. Et j'aime à me dire que son sac est plein à craquer d'herbes et de fleurs sauvages qu'elle a trouvées pendant sa promenade.

mercredi 3 octobre 2012

XLI

J'ai enfin eu le courage de trier les photographies du colis que j'ai reçu pour le swap de Raison d'être, sur le thème de l'automne ! Il m'a été envoyé par Clafoutea, et j'ai été bien gâtée.

Tiens, une boîte.

J'ai donc reçu :
~ des manjū de Hiroshima en forme de feuille d'érable
~ des petits sucres en forme de chat à accrocher sur la tasse lorsque l'on prend le thé 
~ un petit peigne fait main avec des roses en velours
~ des cartes postales avec un motif de feuilles d'automne
~ du papier à lettres avec un petit ours adorable qui cherche son pot de miel 

Une illustration de Sakizō !!
J'ai gardé le papier dans lequel les sucres étaient emballés,
il était trop mignon !
J'ai eu droit à un petit bonus ; avant son départ j'avais demandé à Clafoutea de faire un tour au Pokemon Center pour moi, et elle a eu la gentillesse de glisser quelques goodies dans mon colis. J'ai donc découvert avec joie du nori Pokemon (!), une pochette Ectoplasma, quelques flyers et même une pochette Inowa. Quand je disais que j'avais été gâtée...


Et quand je pense que j'avais hésité à
me la prendre pendant les soldes...

 J'ai donc été comblée ! 

J'ai également quelques photographies de ma journée de samedi, où Pandora et moi sommes allées voir l'exposition sur l'impressionnisme et la mode au musée d'Orsay. Elle était bien plus grande que ce à quoi je m'attendais, et j'avoue en avoir pris plein les yeux ! Mes photos ne dépassent hélas pas la première salle, comme je me suis fait tancer par un gardien... Pourtant j'avais bien pris garde à ne pas utiliser le flash ?








J'ai acheté le numéro spécial de la revue du Musée pour garder un souvenir plus précis des tableaux qui étaient exposés dans les autres salles, mais j'y retournerai sans doute avec l'Ohm comme la partie sur le vêtement masculin a titillé sa curiosité.

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Sinon, je vais bien, si ce n'est un torticolis assez douloureux. J'ai hâte d'être à vendredi soir, et de profiter du week-end pour ranger un peu : à force d'être délaissée plus de 10 heures par jour, la maison n'est plus du tout accueillante. J'ai besoin d'un coin douillet pour lire et boire le thé alors que la pluie tombe.
En parlant de livres, j'ai fini le Rouge et le Noir, à regret. Du coup j'ai envie de me plonger dans d'autres romans sur l'orgueil et les ambitieux, mais je me suis rappelée que ma mère m'avait prêté une biographie de Hannah Arendt, et que je devrais plutôt m'y mettre pour la lui rendre dès qu'elle passera à Paris... Mais peut-être que Hannah Arendt était très orgueilleuse et ambitieuse ?

Je posterai mes réponses au 30 Days MGC dans un autre post, celui-ci est déjà assez chargé. Je rajoute juste un extrait du troisième acte des Fêtes de Paphos (« Amour et Psyché ») de Jean-Joseph Cassanéa de Mondonville, parce que c'est ce que j'écoute en ce moment, et que c'est bien. 


Transparent White Star